Oeil de fer, larmes de sang.

18 décembre 2008

Tu est aveugle, désormais. Alea jacta est.
Mais ton sort, crois moi, n'est pas à l'abandon, ma belle. Nombreuses sont les âmes qui te tournent autour, dans le soufle de beautée que tu leurs inculquent. Rien ne pourra te laisser dans la misère, car ce n'est pas la fois en laquelle tu inspire. Tu ne te retrouvent en rien dans leurs yeux, ma chère, car ce ne sont pas dans les bons que tu cherchent. Tu a enfouie la partie de toi qui croyais en le monde, tu a rejetée ton sang.
Tu est aveugle, mon amie. Alea jacta est.
Tu n'y vois déjà plus rien, quand la colère emplie ton corps de haine envers ta chair. L'heure de la rédemption n'est pas pour toi, car tes prières sont inutiles. Tu n'a nulle besoin du pardon celeste, tu tient le monde en ton sein, et l'univers exulte de tes choix. Je te donnerais mes yeux, tant de temps que tu en aurras besoin. Car c'est à nous, nous qui ne volont pas dans tes grâces, de te pretter main forte pour te relever. Car jamais aucuns effèmères n'y arriveront mieux que nous.