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Ce n'est qu'un Rêve
26 mai 2010

Dans les bras d'une douce agonie

art_616

Je me sens froissée, si abimée, comme perdue et désorientée. Je perd mes principes, mes convictions. Ma belle, toi même en qui j'ai su faire confiance, qui a tenue la main à mon âme qui chancelle, je ne sais même plus te remercier pour tout ce que tu as fais, tout ce que nous avons laissé à l'abandon. 

Je me retrouve au point de départ.... Pardonne moi de ne pas être comme je me vois dans tes yeux bruns, tout ça, ce n'est que du faux. Je refais le cercle de ce qu'elle a pu te faire, inconsciemment, et j'ai peur que tu ne sois trop bonne pour ce monde qui ne t'offre rien en échange. Ma belle, tant d'années nous soudes, mais pour la première fois j'ai peur de ne plus être à la hauteur, de ne rien pouvoir faire pour t'exprimer à quel point je ne veux te perdre, pas encore une fois.

Non, je n'écrirais pas encore un beaux texte, en phrasant, en parlant de métaphysique, en bonimentant. Je veux juste exprimer. Exprimer réellement, comme me le permet l'écriture. Depuis quelques temps tu me manque, tu me manque car je ne suis plus là quand tu me prend dans tes bras, quand tu me parle. Je ne sais qui me remplace, je ne sais pas non plus pourquoi. Depuis quelques temps, je n'existe plus, et je me sens dépérir.

Mais, bordel, je n'en veux plus de tout ça.


Je sais ce que je veux, je suis stable et heureuse. Quelques fois je me sens planée, à travers des terres. Je me laisse faire et ne me contrôle pas le moins du monde. Je flâne. Dans tout ce petit monde, je m'amuse à rire des autres, c'est mon enfer, j'en suis friande. J'aimerais leur couper les veines, qu'ils sachent ce qu'ils valent quand ils se pensent immortels, mais les voir déambuler comme des larves m'amuse, et j'en amuse un autre assis plus haut, qui me regarde me moquer de mes semblables. 

Larves.


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Ce n'est qu'un Rêve
  • Rien est a dire, tout a convoité. Me voilà dans les bras de l'éternel inconnu, du monstre de la faiblesse, de l'agonie des mots. Et ma plume se perd, tel un oiseau dans l'azur, ivre d'une liberté que je ne connais plus.
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