Au voyageur
Satie, ton homonyme, me fait palir de tristesse, quand je repense à ta voix, à la dernière seconde, à tes bras.
Oh non, je te l'affirme, je ne peut t'oublier, depuis que tu m'as quitté tout m'a fuis. Je défaille, je me réjouis : tu reviendras grandis.
Même si dans l'espace du globe tu me perds, tu m'oublis, tu m'isole, je serais triste, mais ce qui me console, c'est de te savoir épanouis dans les bras de notre terre.
Je ne quitte pas, le cristal, pareil à celui que tu possède, car j'ai l'impression que par cet objet perssiste ta présence qui me rassure.
Quand je regarde le ciel, je me dis que c'est celui ci que tu vois, alors j'espère, entre mes quatre murs, que tu le regarde, en même temps que moi.
Je ne sais ce que tu es, je ne sais qui nous sommes, mais cela me plais, mais je ne me pardonne, de t'avoir laisser si longtemps, depuis ces quelques mois.
Prends soin de toi, je t'en conjure, du plus profond de mon coeur,
Je t'aime.