Dans le souffle d'un moi d'automne.

Je me perd dans une pensée qui est bien la mienne. Cela fait longtemps que je ne me demande plus ce que je fais ici, je l'ai bien comprit.
Dans le souffle de ma nuit d'automne, je ère dans ma tête devenue liquide, ainsi je vogue sur ma cervelle, car je ne peux plus me comprendre. Es ce mieux ainsi?
Je n'est jamais espèrer ces moments vains, je n'ai jamais voulue que tout ce perde. Je n'ai plus la force d'avancer que j'avais autrefois, je n'en ai plus l'envie.
Ansi, je suis coincé dans l'ombre de mon sourire, a jamais tuée par d'infimes particules de mon bonheur oublier, me racrochant a celuis que j'aime. Au fond, je ne suis qu'un ver dans une pomme pourrie par sa propre existance, une bactérie, une chose qui, seule, ne peut survivre dans ce qui lui sert d'habitat, dans son antre, son repère, la misérable partie qu'on a bien voulu lui donner.
Je suis seule, comme je l'ai toujours été, je commence a croire que je le resterais, que j'ai été oublier dans la partie du monde la plus lointaine. L'enfer, ce n'est pas d'y être, si toutefois il éxiste, c'est plutôt d'y être conduit, sans savoir que nous nous y trouvons.

Dans le souffle de ma nuit d'automne
J'aspire tout ce nouvel air
Comme ce demon dans son repère
Qui attend qu'on lui pardonne.

Dans le vent de cette nuit glacée
J'essaye de comprendre
Mes souvenirs réduit en cendres
Des pensées entrelacés.

Dans l'espoir d'une nuit de splendeur
Enfin je prie pour l'amour
Que j'ai pu porter dans mon malheur
A ceux que j'aime pour toujours.

Dans le souffle de ma nuit d'automne
J'asphixie de mes mots
A qui aveuglement je redonne
Tout pouvoir sur mon cerveau.